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En quête d’un beau bijou en diamant, on tombe parfois sur ce terme intrigant : le diamant taille brillant, également appelée taille rond brillant. De quoi s’agit-il ? Et en quoi se distingue-t-il d’un diamant « classique » ? Pour donner une réponse simplifiée, le diamant classique orne le bijou sous sa forme quasi-brute, tandis que le brillant fait référence à la taille singulière qui lui a été appliquée. Dans l’industrie de la joaillerie, un « brillant » est donc un diamant dont la taille ronde présente un nombre déterminé de facettes agencées de façon à réfléchir la lumière de la manière la plus optimale qui soit.
Ce n’est bien évidemment pas la seule taille du diamant : la pierre se taille également en émeraude, en coussin ou en princesse, entre autres. La taille de toute pierre précieuse relève d’un art subtil et extrêmement précis qui requiert de nombreuses années d’expérience. Nous avons rédigé un article complet sur le processus complet depuis la pierre brute à sa forme finale. N’hésitez pas à le lire pour en savoir plus !
Les origines de la taille brillant
C’est au tailleur italien Peruzzi que l’on doit la première apparition de la taille brillant, vers l’an 1700. À l’époque, la taille brillant comptait déjà le même nombre de facettes qu’aujourd’hui, soit 57, mais sa forme était alors plus proche de la taille coussin. Après plusieurs ajustements, la taille brillant a donné naissance à d’autres types : la taille « Lisbon » ou la « Old Mine », précurseur de la taille ronde moderne. Ces variantes arrondies se voyaient également attribuer le terme générique de taille dite Vieille Europe, apparue au 19ème siècle.
La taille brillant - brilliant cut en anglais - telle que nous la connaissons aujourd’hui a fait son apparition il y a plus d’un siècle. En 1917, Marcel Tolkowski, ingénieur passionné de diamants, détermine la série précise d’angles conférant à la pierre le maximum possible de réfraction lumineuse, méthode qui permet également d’assurer la préservation du diamant brut grâce aux entailles moins profondes, minimisant ainsi tout gaspillage. Tolkowski est aujourd’hui perçu comme le père de la taille brillant contemporaine. Son incroyable réflexion lumineuse, supérieure à toutes les autres, explique sa popularité : la taille brillant reste l’une des plus appréciées jusqu’à aujourd’hui.
La taille brillant se catégorise en deux variantes : la taille idéale et la taille standard. La taille brillant idéale permet, comme son nom le suggère, d’atteindre le plus haut degré de réfraction de la lumière. Assez rare sur le marché international, ses proportions précises sont exprimées en pourcentage du diamètre total et sa taille nécessite de sacrifier davantage de matière minérale pour atteindre la forme finale. La taille standard est plus économe en matière, l’idée étant d’augmenter le carat final et conséquemment le prix de vente au détriment de la réfraction.
La taille brillant en détails
La taille brillant se définit par son périmètre relativement circulaire ainsi que par sa division en deux parties lorsqu’observée de manière latérale : la couronne (partie supérieure) et la culasse (partie inférieure).
La ligne qui sépare ces deux parties est appelée le rondiste, soit la zone polie qui fait le tour du périmètre le plus large du diamant, sous la naissance de la couronne. Le rondiste peut être d’une largeur variable, entièrement lisse ou au contraire taillé en mini facettes. Pour les diamants naturels, une partie de cette ligne circulaire demeure toujours à l’état brute car seule celle-ci permet de déterminer les origines minéralogiques du diamant. Dans le cas d’un diamant synthétique, la provenance de la pierre est gravée par micro-laser à la surface du rondiste afin de faciliter son identification.
Vu d’en haut, on aperçoit une aire octogonale qui surplombe la couronne, aire prénommée la table. Il s’agit de la facette individuelle la plus large du diamant, accueillant une grande partie des rayons lumineux extérieurs. Si la taille est réussie, c’est aussi par la table que la lumière ressortira afin de créer un effet visuel d’éclat réfléchissant.
Un ensemble de facettes sépare la table du rondiste : l’étoile (les 8 facettes adjacentes à la table, formant le motif d’une étoile), les coins de table (les 8 facettes adjacentes à l’étoile) et les haléfis (les 16 facettes adjacentes aux coins de table et au rondiste).
Lorsque la pierre s’observe depuis le dessous, on identifie une petite pointe aplatie – dont l’axe est perpendiculaire à la table - qui est communément nommée la colette. Elle préserve l’intégrité de la pierre, car si la pointe inférieure du diamant venait à être plate, il serait très facile de la briser et d’arracher un morceau plus ou moins grand de la gemme. Elle a également pour fonction d’optimiser la réfraction de la lumière par effet miroir.
Enfin, tout autour de la culasse, se trouvent les facettes pavillonnaires. Celles qui sont adjacentes au rondiste sont nommées les facettes pavillonnaires supérieures, tandis que celles étant adjacentes à la colette sont appelées les facettes pavillonnaires inférieures. Ces facettes ont pour but de réfracter la lumière jusqu’à la couronne du diamant. En tout et pour tout, le diamant taille brillant est donc pourvu d’un total de 57 facettes hors colette, dont 33 sur la couronne et 24 sur le pavillon.
Les angles primordiaux à la réfraction lumineuse
L’angle du pavillon au rondiste est primordial à la réfraction optimisée de la lumière. Celui-ci doit être fixé entre 40 et 45°. L’angle entre la couronne et le rondiste doit quant à lui être de 34°. Si ces angles ne sont pas respectés, la profondeur du diamant sera altérée car cette dernière est mesurée en partant de la table jusqu’à la colette. Lorsque la profondeur est optimale, la lumière pénétrant le diamant est réfractée à son plus haut degré, permettant à la pierre une très forte luminosité à travers sa table. En revanche, si la profondeur est trop importante, la luminosité passera par les facettes pavillonnaires et non par la table, ce qui peut donner un effet éteint. A contrario, si la profondeur est trop faible, la lumière sera réfractée à l’intérieur du pavillon, causant également un effet terne.
Les tailles brillant de l’atelier KLENOTA
Les diamants taille brillant sont des pièces classiques et intemporelles. Élégants, épurés et envoûtants, ils constituent un cadeau idéal, notamment sertis comme solitaire dans une bague de fiançailles, bijou qui met particulièrement en valeur la beauté de la pierre centrale.
Les bijoux KLENOTA utilisent généralement des diamants taille brillant de couleur G (couleur blanc extra) et de pureté SI (petites inclusions invisibles à l’œil nu), pour une taille notée VG (Très bien). Ils permettent de réfracter un maximum de lumière, pour un effet final époustouflant. Si vous souhaitez acquérir un bijou serti d’un diamant taille brillant d’une qualité encore supérieure, n’hésitez pas à nous contacter pour en discuter avec nos experts.
